Jean-Baptiste Kleber¤
Référence: Sg1kleber.edp
Né en 1753 à Strasbourg
Mort en 1800 au Caire
Dimension: 13 cm
Alliage : 95 % Etain.
Etain massif coulé.
Finition de l'etain Satiné.
Référence: Sg1kleber.edp
Né en 1753 à Strasbourg
Mort en 1800 au Caire
Dimension: 13 cm
Alliage : 95 % Etain.
Etain massif coulé.
Finition de l'etain Satiné.
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Jean-Baptiste Kléber | |
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Naissance | 9 mars 1753 Strasbourg, France |
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Décès | 14 juin 1800 (à 47 ans) Le Caire, Égypte |
Origine | Français, Alsacien |
Allégeance | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Grade | Général de division |
Service | 1769 - 1800 |
Conflits | Guerre de Succession de Bavière Guerres de la Révolution Guerre de Vendée Chouannerie Campagne d'Égypte (†) |
Commandement | Armée de Mayence Armée de Sambre-et-Meuse |
Faits d’armes | Siège de Mayence Virée de Galerne Bataille de Tiffauges Bataille de Cholet Bataille d'Entrammes Bataille du Mans Bataille de Savenay Batailles de Fleurus Bataille du Mont-Thabor Bataille d'Héliopolis |
Hommage | Place Kléber à Strasbourg Son nom inscrit sur l'arc de triomphe |
Jean-Baptiste Kléber, né le 9 mars 1753 à Strasbourg, assassiné le 14 juin 1800 au Caire en Égypte, est un général français qui s'est illustré lors des guerres de la Révolution, notamment en Vendée et en Égypte.
Sommaire
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Né au 9, Fossé-des-tanneurs à Strasbourg, baptisé en l'église Saint-Pierre-le-Vieux, Kléber est fils de Jean-Nicolas Kléber, qui meurt 3 ans après sa naissance, et de Reine Bogart. Il est élevé par son beau-père, Jean-Martin Burger et fait des études au gymnase Jean-Sturm de Strasbourg.
Kléber s'engage une première fois dans l'armée à l'âge de 16 ans en 1769, dans le 1er régiment de hussards. Engagement de courte durée, car il est très vite rappelé à Strasbourg par sa mère, pour reprendre ses études. De 1770 à 1771, il est étudiant à l'école de dessin pour les arts et métiers, installée au Poêle de la Tribu, tout près du logement de Goethe qui y habitait à la même époque. Kléber intègre ensuite l'atelier de l'architecte Chalgrin à Paris, de 1772 à 1774.
En 1777, Kléber s'engage à nouveau, cette fois comme cadet à l'académie militaire de Munich (armée bavaroise) où il reste environ 8 mois, avant de rejoindre le fameux régiment d'infanterie de Kaunitz (armée Autrichienne), le 1er octobre 1777 avec le grade de privat-cadet. Il est nommé porte-enseigne le 19 novembre suivant. Le 1er avril 1779, il est nommé sous-lieutenant : c'est sa dernière promotion dans l'armée autrichienne. Il quitte le régiment de Kaunitz en 1783, n'y espérant plus aucune promotion et renonçant pour un temps à la carrière militaire. Trois raisons ont été avancées pour expliquer cet échec :
Lors de la déclaration de guerre de 1792, Kléber s'engage dans l'armée du Rhin et s'illustre dans la défense de la forteresse Mayence assiégée en 1793. Devenu général de brigade, il est envoyé en Vendée à la tête de la provisoire armée de Mayence pour y écraser le soulèvement. Battu à la Bataille de Tiffauges1, Il remporte la victoire à la Bataille de Montaigu, à laBataille de Cholet, à la Bataille du Mans et finalement à la Bataille de Savenay2 (décembre 1793). Il clôt ainsi la « grande guerre » vendéenne.
Il déclara : « Les rebelles combattaient comme des tigres et nos soldats comme des lions »
Après Savenay, et le départ de Marceau, Kléber devient général en chef par intérim jusqu'à son remplacement, début janvier, par Louis Marie Turreau. Kléber tente de s'opposer auxcolonnes infernales en préconisant un plan d'occupation militaire stricte de la Vendée qui est rejeté. Cependant, Kléber reste dans l'Armée de l'Ouest et combat les Chouans de Bretagnejusqu'en mai 1794, date à laquelle il quitte définitivement l'Ouest et passe dans l'Armée du Nord.
Tombé dans la disgrâce du Directoire, il vivait obscurément à Chaillot, quand Napoléon, en novembre 1797, arriva de Radstadt, après avoir conquis l'Italie, dicté la paix sous Vienne et pris possession de Mayence. Kléber s'attacha à son sort et le suivit en Égypte.
Lors de la campagne d'Égypte, Napoléon Bonaparte, alors qu'il s'apprête à regagner la France, confie le 22 août 1799 à Kléber le commandement suprême de l'armée d'Égypte. Kléber conclut alors avec l'amiral britannique Smith la convention d'El Arich (24 janvier 1800) pour une évacuation honorable de l'Égypte par l'armée française.
Mais l'amiral Keith ne respecte pas ces clauses et demande aux Français de mettre bas les armes et de se constituer prisonniers3. Kléber déclara à ses soldats : « On ne répond à une telle insolence que par des victoires ; soldats, préparez-vous à combattre » (déclaration inscrite au bas de son monument Place Kléber à Strasbourg). Kléber reprend alors les hostilités et remporte une ultime victoire à Héliopolis contre les 30 000 Turcs que les Britanniques avaient disposé en face des troupes françaises le 20 mars 1800. Il reconquiert alors la Haute-Égypteet mate avec l'artillerie une révolte au Caire. Kléber semble enfin en mesure de tenir le pays, malgré les nombreuses exactions commises à l'égard de la population, le massacre des prisonniers turcs, le manque de respect envers la religion et la profanation constante des mosquées par les troupes de l'expédition, quand il est assassiné par un étudiant syrien, nomméSoleyman el-Halaby, d'un coup de poignard dans le cœur, le 14 juin 1800. Celui-ci est condamné au supplice du pal.
Le commandement est alors repris par le général Menou, rival de Kléber. Converti à l'islam et marié à une Égyptienne, il se fait appeler Abdallah-Jacques. Il lui appartient de liquider l'expédition d'Égypte à la suite de la défaite face aux Britanniques.
Les restes de Kléber, rapportés à Marseille, étaient oubliés dans le château d'If, lorsque Louis XVIII ordonna, en 1818, qu'ils fussent transférés dans sa ville natale, qui les reçut avec gratitude et vénération. Ils reposent dans un caveau construit au milieu de la place d'armes, et au-dessus duquel Strasbourg et la France entière ont fait élever une statue en bronze, inaugurée le 14 juin 1840.
L'Histoire connaît certaines coïncidences étonnantes. Ainsi, le 14 juin 1800 voit la mort au quart d'heure près du général Kléber en Égypte et de son ami le général Desaix, tombé à la bataille de Marengo, où il offrit la victoire à Napoléon sur les troupes autrichiennes alors membres de la deuxième coalition.